Basket

 

« TP » entre stars et paillettes

Comme chaque lundi de 20h à 21h sur RMC, Tony Parker est revenu sur son actualité, plutôt chargée cette semaine avec le All-Star Game ce week-end à Orlando. Le meneur des Spurs en a profité pour retrouver les plus grandes stars de la NBA.

Le All-Star Game « C’est un super moyen pour décompresser. J’en ai bien profité. Je suis allé à la fête de Michael Jordan vendredi soir avec mes frères, qui ne l’avaient jamais rencontré. Mon père est de Chicago et on était de grands fans des Bulls. Ils avaient la chair de poule. Idem le lendemain, à la fête de Kevin Durant et Russell Westbrook. Le plus sympa, c’est de passer du temps avec les joueurs, avec Kobe Bryant, Chris Paul. Voir comment ils sont dans la vie parce que lors de nos matches, on est compétiteurs et c’est la guerre. On les voit dix minutes quand on joue l’un contre l’autre. Là, c’est tout un week-end. Ils appellent ça la famille d’élite aux Etats-Unis. Tout le monde se connait même si on ne se voit qu’une fois par an. En tout cas, j’ai beaucoup twitté pendant le week-end. Mon FB était saturé ! »

Son temps de jeu
« Je n’ai joué que 12 minutes mais ce All-Star Game était bien blindé en meneurs cette année avec quatre joueurs au poste dans notre équipe de l’Ouest. Steve Nash n’a joué que cinq minutes, lui ! Mais on était tranquille, on faisait des blagues sur le banc. » 

Le concours de meneurs (qu’il a remporté samedi soir) 
« J’avais vraiment envie de gagner ce concours, surtout après mes deux dernières places lors de mes premiers passages en 2003 et 2009. J’avais été trop impressionné la première fois et nul la deuxième ! J’avais dit que je voulais gagner ce concours, j’étais calme, j’ai respecté ma stratégie. Et il y avait cette fille pour laquelle je jouais. Si je gagnais, je lui payais ses études (25 000 dollars). Ça m’a motivé. » 

Chambré par Bryant sur les Jeux Olympiques
« Avec Marc Gasol, on s’est fait chambrer tout le week-end par Kobe (Bryant). Il nous demandait comment on allait faire pour prendre la médaille d’argent ! On a parlé des Jeux pendant une bonne demi-heure et Kobe n’arrêtait pas d’ouvrir sa grande bouche (rires) ! Marc et moi, on ne faisait pas le malin avec lui, Blake Griffin ou Chris Paul qui nous chambraient ! L’association des deux derniers aux Clippers, ça va être fort pendant quelques années. »

 

 

Diaw rejoint Parker aux Spurs

Libéré de son contrat avec les Charlotte Bobcats, Boris Diaw s’est engagé jusqu’à la fin de la saison NBA avec les San Antonio Spurs. Il évoluera pour la première fois de sa carrière avec Tony Parker.
 
 
Du fond de la classe au premier rang. A bientôt 30 ans, Boris Diaw connait une promotion idéale à quelques semaines des play-offs NBA. L’intérieur français, borduré aux Charlotte Bobcats puis libéré de son contrat ce mercredi, a signé ce vendredi aux San Antonio Spurs. Il passe donc de la pire équipe de la Ligue (7 victoires-37 défaites) à l’une des meilleures (30-14), deuxième de la Conférence Ouest derrière le Thunder d’Oklahoma City (35-12). Et rejoint surtout son ami et coéquipier en équipe de France, Tony Parker. Le meneur de jeu français, qui réalise une saison exceptionnelle (19,6 points, 8 passes de moyenne), est ravi.
« Je suis très content de jouer avec Boris, confie ‘‘TP’’ à RMC Sport. Petit, quand nous étions à l’INSEP, on en rigolait. On se disait que ce serait un rêve de jouer ensemble en NBA. Et là, ça devient réalité. C’est vraiment une sensation de malade. » Boris Diaw (7,4 pts, 5,3 rbs, 4,3 pd) vient étoffer le ‘‘roster’’ des Spurs, candidats au titre, dans la dernière ligne droite de la saison. Il sera chargé d’apporter une polyvalence qui pourrait être utile aux côtés de la légende Tim Duncan, de DeJuan Blair ou encore de Thiago Splitter.
Une bonne nouvelle pour les Bleus
« Il peut apporter quelque chose dans tous les compartiments du jeu, se félicite Tony Parker. Il peut défendre, c’est un très bon  passeur et il lit bien le jeu. San Antonio est une équipe où tu joues pour mettre tes coéquipiers dans les meilleures dispositions possibles. Boris a ce profil. Il va s’adapter à notre système de jeu. » L’arrivée du président de Bordeaux (Pro B) aux Spurs risque aussi d’être profitable aux Bleus à quelques mois des Jeux Olympiques. « Sa saison ne s’arrêtera pas dans un mois, il jouera les play-offs avec nous, explique ‘‘TP’’. Nous avons l’espoir d’aller très loin. C’est bien pour Boris, les Spurs et les Bleus. »